Utilisation flashmètre ancien sans ratio flash/lumière ambiante?

Démarré par Negens, Mai 30, 2014, 14:31:36

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Negens

Bon, je sais qu'il va falloir que je passe tôt ou tard à l'utilisation d'un flashmètre, mais je suis toujours un peu perdu quand à l'utilisation de cet outil, Surtout par rapport à la lumière ambiante.
Surtout que pour une bête question de budget, je vais me diriger vers du matériel plutôt ancien.
Et je n'arriverai pas à franchir le pas tant que je n'aurai pas bien compris l'utilisation de ce bidule.

Supposons que je veuille sous-exposer le ciel pour avoir un bleu plus profond.
Je choisis donc une temps d'obturation plus court.
Là, je fais ma mesure flashmetre sur mon sujet, et supposons que pour 100 ASA/ISO, la lecture donne f/8
Si j'applique le changement de diaphragme indiqué, cela ne risque t-il pas de modifier TOUTE la lumière entrante dans mon objectif (y compris la lumière ambiante)?
Comment je gère cette situation? Existe t-il une formule qui permette de calculer le ratio flash/lumière ambiante et d'obtenir rapidement le résultat visé?

muadib

Tu commences par trouver la bonne exposition pour le ciel. Avec ton flashmètre en mode ambiance sans déclencher le flash, avec la cellule d'un de tes boîtiers ou avec une cellule à main.  ;)
Le triptyque vitesse/sensibilité/diaph te donne l'exposition correcte sans flash.
Supposons pour l'explication que le diaph dans ce triptyque soit de F/5,6

Et supposons que tu veuilles maintenant sous-exposer le ciel d'1,5 diaph pour qu'il soit plus dense.
Tu indiques à ton flashmètre la sensibilité et la vitesse que tu as utilisées précédemment et tu règles la puissance de ton flash (ou tu le déplaces) jusqu'à ce que le flasmètre en mode ambiance + flash te donne F/8,5.

Ensuite tu fais ta photo à F/8,5 sans toucher à la sensibilité et à la vitesse.
Tout ce qui n'est pas éclairé par le flash (dont le ciel) est sous-ex de 1,5 diaph, et ce qui est éclairé par le flash est à la bonne exposition.

Negens

Merci!
J'ai mis ça sur papier et j'ai compris le principe.

ademi

Sous exposer le ciel avec un flashmètre  ;D. Comme son nom l'indique un flashmètre est destiné à mesurer la lumière du flash. Pour sous-exposer le ciel et avoir un bleu plus dense, il suffit d'utiliser un filtre polarisant mais il y a surtout une règle d'or pour l'utilisation du flash en plein jour, ne jamais utiliser le mode TTL à moins de pouvoir tricher sur la sensibilité au niveau de flash.

Laure-Anh

Citation de: ademi le Mai 31, 2014, 16:46:33
Sous exposer le ciel avec un flashmètre  ;D. Comme son nom l'indique un flashmètre est destiné à mesurer la lumière du flash. Pour sous-exposer le ciel et avoir un bleu plus dense, il suffit d'utiliser un filtre polarisant mais il y a surtout une règle d'or pour l'utilisation du flash en plein jour, ne jamais utiliser le mode TTL à moins de pouvoir tricher sur la sensibilité au niveau de flash.

Euh...
Selon les modèles et comme son nom ne l'indique pas, un flashmètre peut comme l'a expliqué muadib, également servir à mesurer la lumière ambiante. Tout comme il permet de mesurer lumière ambiante + lumière du flash en affichant le pourcentage de lumière du flash entrant dans l'éclairement total du sujet. C'est notamment utile quand on photographie une sujet sur fond de lumière de coucher de soleil changeant très rapidement en fin de journée.

Bizarre comme règle d'or car jamais entendu parler. En mode TTL en intérieur ou en plein jour, avec ou sans filtre polarisant, il y a possibilité de corriger l'exposition au flash en sous ou bien en sur-ex, généralement jusqu'à - 3IL  ou bien jusqu'à + 3 Il par palier de 1/3 IL. Il y a aussi la possibilité de tromper l'automatisme TTL pour obtenir l'éclair qui va bien : par exemple, photographier en mode TTL un sujet plus près que la distance de travail ou bien un sujet plus réfléchissant que le sujet réel pour obtenir et mémoriser un éclair moins puissant ; et inversement.

muadib

Citation de: ademi le Mai 31, 2014, 16:46:33
Sous exposer le ciel avec un flashmètre  ;D. Comme son nom l'indique un flashmètre est destiné à mesurer la lumière du flash. Pour sous-exposer le ciel et avoir un bleu plus dense, il suffit d'utiliser un filtre polarisant mais il y a surtout une règle d'or pour l'utilisation du flash en plein jour, ne jamais utiliser le mode TTL à moins de pouvoir tricher sur la sensibilité au niveau de flash.

Utiliser un flashmètre pour travailler en TTL ?

Laure-Anh

Negens,
C'est plus confortable d'avoir un flashmètre permettant la mesure "lumière ambiante + lumière du flash" si c'est là ta question de fond.

Manu_14

Citation de: ademi le Mai 31, 2014, 16:46:33
...mais il y a surtout une règle d'or pour l'utilisation du flash en plein jour, ne jamais utiliser le mode TTL à moins de pouvoir tricher sur la sensibilité au niveau de flash.

Et cette règle date de quel siècle ?

Laure-Anh

Citation de: ademi le Mai 31, 2014, 16:46:33
...il y a surtout une règle d'or pour l'utilisation du flash en plein jour, ne jamais utiliser le mode TTL à moins de pouvoir tricher sur la sensibilité au niveau de flash.

Je serais surtout curieuse de savoir comment "il est possible de tricher sur la sensibilité au niveau du flash" en automatisme TTL. Je suis en Canon, je ne vois pas comment réussir à remplir en numérique cette condition impérative...

muadib

Un flashmètre n'a aucune utilité si l'on utilise un flash cobra commandé par l'appareil photo.
Il ne peut fonctionner qu'avec un flash réellement en manuel.

check

Citation de: Laure-Anh le Mai 31, 2014, 20:11:46
Je serais surtout curieuse de savoir comment "il est possible de tricher sur la sensibilité au niveau du flash" en automatisme TTL. Je suis en Canon, je ne vois pas comment réussir à remplir en numérique cette condition impérative...

Je compense mon flash TTL en extérieur, est-ce cela tricher ?

Verso92

Citation de: Manu_14 le Mai 31, 2014, 18:58:21
Et cette règle date de quel siècle ?

Au siècle dernier, sur les appareils non dotés de réglages de compensations sur le flash en TTL, il était d'usage de passer en manuel.
Par exemple, avec un Nikon FE2, il suffisait de programmer une sous-exposition (d'où un éclair plus faible) et de compenser sur l'ouverture la sous-exposition programmée pour retomber sur ses pieds pour la lumière ambiante.

Negens

Citation de: Laure-Anh le Mai 31, 2014, 17:48:17
Negens,
C'est plus confortable d'avoir un flashmètre permettant la mesure "lumière ambiante + lumière du flash" si c'est là ta question de fond.

La question était à la base plutôt de savoir comment réaliser ça quand on n'a pas les moyens d'acquérir le flashmètre qui a ces fonctionnalités.
Grâce à une petite vente que j'ai effectué, je vais peut-être pouvoir viser un peu plus haut, et acquérir sur le marché de l'occasion un sekonic L-308S ou L-408.

[at] ademi: Non, le filtre polarisant ne me convient pas parce qu'on ne peut pas lui faire changer le nombre d'IL qu'on veut corriger. Et puis les polarisants, je m'en sers pour polariser sur les surfaces transparentes et réfléchissantes, par pour densifier le ciel.

Manu_14

Citation de: Verso92 le Juin 01, 2014, 09:49:50
Au siècle dernier, sur les appareils non dotés de réglages de compensations sur le flash en TTL, il était d'usage de passer en manuel.
Par exemple, avec un Nikon FE2, il suffisait de programmer une sous-exposition (d'où un éclair plus faible) et de compenser sur l'ouverture la sous-exposition programmée pour retomber sur ses pieds pour la lumière ambiante.

Ben oui, c'est bien ce qu'il me semblait... ;D

Jean-Claude

Incroyable les bétises que l'on entend ici  :D

changer l'ouverture n'aurait pas d'influence sur l'expo au flash manuel ?

La TTL ne marcherait pas en plein jour ?

Les vieux flashmètres ne prendraient pas en compte la lumière du jour ?

et quoi encore ?

muadib

Si tu es en TTl, le flashmètre donnera une indication erronée à supposer qu'il en donne une.
De plus, s'il n'y a pas de mode ambiance, il faut que ce soit le flashmètre qui déclenche le flash.